1. How does Roald Dahl explain the fact that he wasn’t frightened when he saw the doctor preparing the ‘long shiny steel instrument’?
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Il ne me reste ,en fait , qu'un seul mauvais souvenir de mes vacances d'été en Norvège. Nous séjournions chez mes grands-parents à Oslo. Un jour, ma mère m'interpella:
-" Cet après-midi, nous allons chez le docteur. Il tient à examiner ton nez et ta bouche."
Je crois bien que j'allais sur mes huit ans à l'époque.
- "Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a qui ne va pas? "
- " Pas grand chose!" dit ma mère." Mais à mon avis, tu as un petit problème de végétations".
- "Qu'est-ce que c'est que ça?" demandai-je .
- " Ne t'en fais donc pas!" me rassura-t-elle. "Une broutille."
Nous partîmes à pied jusque chez le médecin et je ne quittais pas la main de Maman. Cela nous prit environ une demi-heure. A l'intérieur du cabinet se trouvait une sorte de fauteuil de dentiste : on m'y hissa en un clin d'oeil. Le docteur mit de l'eau à bouillir. Quand elle fut à température, il y plongea un instrument métallique,long, effilé et luisant. Je n'éprouvais pas la moindre appréhension. En fait , j'étais trop jeune pour réaliser que quelque événement spectaculaire allait me tomber dessus .
Le docteur était penché sur moi. Dans sa main, tenu bien serré, ce fameux instrument métallique ,long et effilé. Juste sous mon nez...et encore aujourd'hui, je peux le décrire jusqu'au moindre détail. Il avait à peu près l'épaisseur et la longueur d'un crayon ; comme la plupart d'entre eux , il possédait aussi de nombreuses facettes. Vers le bout, le métal s'affinait encore plus, mais pouvait supporter une minuscule lame insérée à un angle, lame qui ne faisait pas plus d'un centimètre de long, toute petite, très coupante et brillant de tous ses feux.
- " Ouvre la bouche", dit le docteur en norvégien. Ce sera fini dans deux secondes." Il parlait gentiment ..et moi, comme un âne, j'ouvris la bouche. La minuscule lame envoya un éclair étincelant puis disparut à l'intérieur . L'instant d'après, dégringola de ma bouche jusque dans la cuvette tout un amas dégoulinant de chair et de sang. J'étais dans un tel état de choc et d'outrage personnel que je ne pus que hurler.
- " Et, voilà, c'étaient tes végétations !" entendis-je le docteur déclarer. J'étais assis ,là, le souffle coupé. Le plafond de ma bouche me semblait en feu.
- " Reste où tu es",dit le docteur,"dans une minute, tu ne sentiras plus rien".
-" On va te ramener à la maison" annonça ma mère en me prenant la main. .D'abord, tous les escaliers à descendre jusqu'à la rue. Et l'on se mit à marcher.Je dis bien "marcher". Pas de tramway, ni de taxi. Un trajet d'une bonne demi-heure à pied pour rejoindre la maison de mes grands-parents.
C'était en 1924 : enlever les végétations et souvent les amygdales avec, sans la moindre anesthésie, était, à l'époque , pratique courante. Je me demande pourtant ce que vous, vous penseriez d'un docteur qui aujourd'hui s'occuperait ainsi de votre cas!..
Answer:
(•‿•)
Explanation:
Roald Dahl wasn't frightened because he was too young to realise that a surgery or something out of ordinary is going to happen
Hope it helps you ◉‿◉◉‿◉